
Ce lundi 1er septembre 2025 à Conakry. Le président du Bloc Libéral (BL), Faya Millimouno, a animé une conférence de presse pour se prononcer le référendum constitutionnel prévu le 21 septembre, l’opposant a clairement annoncé la consigne de son parti : voter NON au projet de nouvelle Constitution.
Contrairement à d’autres formations de l’opposition qui se montrent plus réservées, Faya Millimouno a adopté un ton direct. Il a exhorté ses militants et sympathisants à rejeter le texte, qu’il assimile à une répétition des pratiques politiques du passé.
« Vous savez pourquoi Alpha Condé nous a donné une nouvelle constitution en 2020 ? C’est parce qu’il y avait des intangibilités dans la constitution de 2010. (…) Comme il ne devait pas y toucher, des constitutionnalistes lui ont conseillé de rédiger une autre constitution. Ainsi, on passerait de la Troisième République à la Quatrième République. Le lendemain de son instauration, la misère des Guinéens a augmenté. »
Le leader du BL a également dénoncé les atteintes aux libertés publiques observées sous la transition.
« nous n’avions pas imaginé qu’en Guinée, on en arriverait à un point où, parce que vous vous exprimez, vous ne pouvez plus dormir les yeux fermés, de peur d’être kidnappés, battus ou fouettés, comme cela a été fait à Maître Traoré ou à Abdoul Sakou. Nous sommes tombés très mal. »
Faya Millimouno estime que le projet de nouvelle Constitution reproduit les mêmes travers. Il affirme :
« Dans la Charte de la transition, sur laquelle le général a juré, il est dit que ni les membres du comité, ni ceux du gouvernement qu’il allait former, ni les membres du CNT ne devraient être candidats à une quelconque élection. Mais aujourd’hui, qui est le candidat du Premier ministre Bah Oury ? Le général lui-même. (…) C’est un autre coup d’État constitutionnel en cours. Et nous, au BL, nous condamnons cela. Nous ne l’accepterons jamais. »
Le président du BL a enfin alerté sur les risques que comporterait, selon lui, le texte pour la liberté de la presse :
« Si vous lisez entre les lignes, vous comprendrez que les libertés sont verrouillées dans la nouvelle Constitution. Si elle passe, plusieurs journalistes seront obligés de s’exiler dans les pays voisins. »
En clôturant sa conférence, il a promis une campagne active sur le terrain afin de « sensibiliser les Guinéens sur les dangers » liés à ce projet de loi fondamentale.

















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