À Conakry, l’accès à la Cour d’appel a été formellement interdit aux journalistes, aux diplomates et au public ce mercredi 16 avril, à l’occasion du procès en appel d’Aliou Bah.

Le président du parti MoDel a été condamné en première instance à deux ans de prison ferme pour « offense au chef de l’État ». Contrairement aux audiences précédentes, où journalistes et diplomates avaient pu assister aux débats, cette session se déroule à huis clos, sans explication officielle jusqu’à présent.
Cette décision soulève des inquiétudes quant à la transparence de la procédure judiciaire dans une affaire à forte portée politique.